Author: Jool

L’Afrique représente à elle seule 30% des terres arables du globe terrestre. C’est 30 millions de km de terres agricoles exploitables. Un pilier de l’économie et de développement durable  en Afrique. Malheureusement ce secteur n’est pas exploité à sa réelle valeur car encore trop primaire. 

Les moyens de productions agricoles dans la majorité des pays africains ne répondent plus aux enjeux économiques et environnementaux de la mondialisation. L’agriculture africaine doit évoluer et passer à une agriculture de précision pour répondre aux défis de demain !

PLAN

Les enjeux économiques et environnementaux 

L’agriculture de précision c’est quoi ? 

Passer à une agriculture de précision: Un MUST pour l’Afrique 

Les enjeux économiques et environnementaux 

D’après l’OMS, La population africaine devrait doubler d’ici 2050. Ce qui représente près de 2 milliards d’habitants à nourrir sur un continent où l’insécurité alimentaire est déjà un problème récurrent. En somme, l’agriculture y est beaucoup moins productive en comparaison aux autres continents. Cette situation est très alarmante lorsqu’on sait que l’Afrique dispose de près de 60% de terres arables inexploitées. 

Les enjeux climatiques sont également un réel problème pour l’agriculture actuelle en Afrique. En effet, l’Afrique est certes la moins responsable du changement climatique mais reste le continent le plus exposé aux conséquences du réchauffement planétaire. 

“On estime en effet qu’une augmentation des températures de deux degrés en Afrique provoquera une baisse pouvant atteindre 20% des rendements agricoles. “ 

Changements climatiques, épuisement des ressources fossiles, pollution, protection de la biodiversité. Toutes ces nouvelles variables imposent un modèle de développement durable pour ce secteur si indispensable à l’économie africaine.

L’agriculture en Afrique doit changer!

Couplé à la forte croissance démographique de la population, le secteur agricole est obligé de s’adapter à ces nouvelles contraintes et passer à une production agricole bien plus importante en gardant un faible impact environnemental. 

Produire plus, mais surtout produire mieux. 

L’agriculture de précision c’est quoi ? 

L’agriculture de précision est une méthode consistant à appliquer des traitements au bon endroit et au bon moment -Gebbers & Adamchuk, 2010

Dans ce modèle, l’utilisation de drones permet de surveiller les cultures et les fermes, parfois des années durant, pour recueillir des informations portant sur le nombre d’arbres, la vigueur et l’homogénéité du développement des plantes, les zones de stress végétal, la teneur en chlorophylle, les conditions sanitaires générales, la fertilisation et l’irrigation. 

Grâce à ces informations, les zones problématiques identifiées depuis le ciel peuvent ensuite être analysées à l’aide de tests très performants réalisés à partir d’échantillons prélevés au sol.

Grâce à de tels outils, les agriculteurs peuvent adapter leurs opérations et mieux planifier l’usage d’engrais et l’utilisation de produits phytosanitaires pour avoir une action plus ciblée, durable et productive. 

Passer à une agriculture de précision: Un MUST pour l’Afrique 

L’agriculture de demain doit impérativement répondre à des enjeux bien précis:

• augmenter les rendements pour répondre à la demande 
• garantir une alimentation saine 
• minimiser son impact environnemental.

Pour évoluer, l’agriculture doit améliorer ses performances économiques, environnementales et sociales. 

Malheureusement, l’Afrique prend du retard à cause de la non collecte et de la non utilisation optimale de la donnée. Celle-ci est cruciale de nos jours car elle permet de comprendre, anticiper et planifier de manière optimale. 

Un secteur comme l’agriculture semble être un levier de développement durable non négligeable. Il nécessite une attention particulière à la bonne utilisation de la donnée et de l’information. 

Anticiper les réalités du petit planteur, maîtriser la chaîne de production d’une coopérative, connaître les périodes de sécheresse d’une zone géographique sont  des informations indispensables qui affectent le rendement agricole. 

Il faut donc s’allier aux nouvelles technologies et favoriser l’agriculture digitale: être dans l’anticipation plutôt que dans la réaction. De nombreuses solutions ont vu le jour sur le continent ces dernières années dont JooL International qui souhaite propulser le potentiel agricole africain. Cette startup ivoirienne propose des solutions innovantes pour le secteur agricole africain en démocratisant l’utilisation de drones et de logiciels de pointe.

Sources

UNESCO

Bearing point

L’agriculture est un pilier de développement pour l’économie ivoirienne depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire en 1960.  La Côte d’Ivoire est un pays vert, au sol riche de ressources naturelles lucratives telles que le cacao, le palmier à huile, l’hévéa… En somme, la Côte d’Ivoire pourrait générer des revenus incroyables si l’agriculture était considérée comme un levier primordial de développement économique durable. 

Voici quelques chiffres illustrant l’importance de l’agriculture dans l’économie ivoirienne:

Le secteur agricole a une place fondamentale pour l’économie ivoirienne. Malheureusement ce secteur présente encore de nombreuses limites due en partie à des pratiques encore trop vieillissantes. Passer à une agriculture de précision semble être une solution pour optimiser les rendements agricoles. En effet, il faut conserver une attention particulière à minimiser  l’exploitation abusive de nos forêts. 

Aujourd’hui, l’agriculture se modernise pour répondre aux défis de son temps. Elle devient une agriculture de plus en plus connectée. Elle utilise les drones et les nouvelles technologies pour cartographier, analyser et traiter les cultures. En effet, Il ne s’agit pas que de faire de simple application de nouvelles technologies. Mais d’une révolution de l’information, qui peut aboutir à des systèmes de gestion agricole plus précis et plus efficaces.

De nombreuses solutions ont été pensées et développées par des entreprises locales pour valoriser et démocratiser l’agriculture intelligente en Côte d’Ivoire. 

Chez JooL International, nous avons pour ambition de propulser le potentiel agricole africain en alliant la technologie à la gestion d’exploitation agricole.

Visitez notre site internet et découvrez l’agriculture de précision au travers de nos différentes solutions. 

Sources:

Banque Africaine de développement

Abidjan.net

Atlasocio

Grâce à la technologie, de nouvelles perspectives s’ouvrent à la gestion, à la sécurité forestière et à la protection des forêts. En peu de temps, le drone s’est démarqué pour se positionner en tant qu’outil d’aide pertinent pour les acteurs forestiers.

Plan
1-Le patrimoine forestier ivoirien
2-Les difficultés du patrimoine forestier
3-La technologie de drone : un atout pour la sécurité financière

1- Etat des lieux des forêts en CI

La situation géographique de la Côte d’Ivoire lui confère un couvert forestier relativement abondant. Le patrimoine forestier ivoirien est réparti en deux grands ensembles :
Les forêts du domaine permanent de l’État constituent principalement des aires protégées (9 parcs nationaux, 3 réserves, + de 230 forêts classées) et 7 forêts proposées au classement.
Les forêts du domaine rural appartenant aux communautés villageoises, à des organisations et des particuliers.

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, relève un inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public le mardi 29 juin 2021.

Les résultats indiquent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées constituent aujourd’hui la couverture forestière. D’ici à 2035, il ne restera que 2 millions d’hectares de forêt en Côte d’Ivoire et plus du tout dans sa partie Sud, hormis les aires protégées si aucune mesure n’est prise.

2-Les difficultés du patrimoine forestier

La déforestation

90% de la surface de la forêt ivoirienne a disparu ces 60 dernières années, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé. C’est le résultat de l’inventaire forestier et faunique national (IFFN).

Le rythme de disparition est accéléré car la forêt ivoirienne est menacée par plusieurs facteurs :

– La prédominance de l’agriculture (à caractère extensive)
– Les feux de brousse récurrents et incontrôlés,
– L’exploitation illicite et clandestine du bois,
– L’urbanisation galopante,
– L’occupation anarchique des aires protégées,
– La dégradation des sols, l’avancée de la savane et la perte de la biodiversité,
– Le rythme de reboisement est faible par rapport à la déforestation.

Le braconnage

Concernant le volet faunique, les résultats sont aussi préoccupants. Les éléphants, emblèmes de la Côte d’Ivoire sont en voie d’extinction. Leur nombre a baissé de moitié en trente ans sous les effets conjugués de la déforestation et du braconnage en passant de 1 100 individus en 1990 à moins de 500 aujourd’hui.

Notamment, 120 espèces ciblées ont été recensées lors des inventaires, mais trois espèces seulement totalisent plus de 40% des observations, notamment le lièvre, le guib harnaché et l’aulacode.

Confrontés au braconnage et à la destruction progressive, les grands mammifères ont quasiment disparu, du fait des conflits de l’homme avec la faune, de plus en plus fréquents. En outre, 34 espèces ont rejoint la liste rouge. Cinq espèces sont en danger critique d’extinction, notamment le crocodile à nuque cuirassée, la panthère, le cercopithèque Diane, le colobe magistrat et le chimpanzé, tandis que neuf espèces sont menacées d’extinction.

3- La technologie de drone : un atout pour la sécurité forestière

Dans la gestion de la sécurité forestière, Ia technologie de drone peut avoir de nombreux avantages, notamment dans le reboisement, dans la protection des réserves naturelles, des forêts classées, des animaux protégés,etc…

Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, a annoncé, vendredi 29 octobre 2021, que 28,8 millions d’arbres « sur toute l’étendue du territoire » ont été plantés dans le pays depuis juin 2021, dans le cadre de l’opération « 1 jour, 50 millions d’arbres ». Le ministre à éventuellement cité l’intervention d’un drone propulseur de « seed balls » pour optimiser le reboisement.

Collecte:

La partie collecte sert à créer une vraie base de données fiable et actualisée. Au-delà de la simple acquisition de données aériennes, le drone dispose d’une capacité de recueillir des informations cruciales pour comprendre l’évolution des forêts sur le long-terme à l’aide de différents types de radars intégrés au drone. Grâce aux logiciels comme JooL Monitor, expert dans le traitement de données collectées par drone, il est possible de compter directement les arbres sur une image orthophoto.

Gestion:

Grâce à l’acquisition de données fiables, la gestion du patrimoine forestier est facilité. L’intégration du drone constitue une excellente alternative à l’inventaire forestier traditionnel. Une cartographie précise et complète permet également de connaître le cubage de bois exploitable sur une parcelle forestière.

Sécurité:

Les drones s’avèrent très utiles dans les zones difficiles d’accès et dans la lutte contre le braconnage. Ils peuvent également être équipés dans des laboratoires spécialisés de flash, haut parleur, caméras à infrarouges. En 2018 grâce à l’intelligence artificielle du logiciel Spot (Systematic poacher detector), développé par la chercheuse Elizabeth Bondi, l’ordinateur apprend à repérer de plus en plus facilement les braconniers sur les vidéos de surveillance, à force de s’entraîner au deep learning.

En Côte d’Ivoire par exemple, rien que cette année, le Ministère des Eaux et Forêt a reçu 12 drones pour renforcer la surveillance des forêts.

Opérations :

– Le reboisement des forêts : les drones peuvent reboiser 10 fois plus rapidement que les humains
– Repérage des braconniers
– Inventaire Forestier
– Cartographie complète
– Main d’oeuvre robotique
– Gestion intelligente des forêts.

La technologie est un véritable atout à intégrer dans la gestion et la sécurité du patrimoine forestier. Aujourd’hui des entreprises comme JooL International spécialisée dans la technologie des drones offrent des services adaptés à différents domaines tels que la foresterie, l’agriculture, le BTP, etc…

Sources
Commodafrica
Frat Mat

Forbes

Le Monde
Club CEDEAO

Malgré le potentiel agricole énorme de la Côte d’Ivoire, l’agriculture Ivoirienne reste traditionnelle, primaire et à faible rendement. En somme, elle est impacté par les changements climatiques et les crises politiques qui favorisent l’instabilité de ce secteur. De ce fait, L’agriculture durable vise à favoriser une production agricole optimisée dans le temps qui respecte les normes économiques, environnementales et écologiques.

Depuis 2015, les pays de la CEDEAO et l’AFD  prévoient des projets impactant le développement durable. L’Agriculture en  Côte d’Ivoire est-elle sur la voie du développement durable ?

1. L’agriculture durable c’est quoi ?

2. Les enjeux de l’Agriculture durable pour l’Afrique de l’Ouest

3. La Côte d’Ivoire et l’ agriculture durable

1. L’agriculture durable: Définition

L’agriculture durable est basée sur les fondements de développement durable définie en 1987. En effet, elle a pour objectif d’assurer une production agricole stable pour répondre aux besoins nutritifs de la planète tout en respectant les limites économiques, écologiques et sociales.

Pour parler d’agriculture durable, Il faut absolument respecter certains principes fondamentaux  pour garantir un impact minimum sur l’environnement tout en pérennisant le rendement:  

• Utilisation optimale des ressources naturelles, en priorité de l’eau.
• Recyclage des déchets végétaux et animaux pour fertiliser et maintenir la qualité des sols (compost et fumier).
• Utilisation des déchets verts comme biomasse (combustible, carburant, biogaz) pour créer de l’énergie.
• Limitation des émissions de gaz à effet de serre, notamment en favorisant les circuits de consommation courts.
• Limitation de la pollution des milieux, en diminuant l’utilisation des engrais et des pesticides.
• Maintien et utilisation des prédateurs et pollinisateurs naturels.
• Traçabilité des produits pour garantir la sécurité alimentaire.
• Maintien de la biodiversité, de l’écosystème naturel et du patrimoine génétique des espèces cultivées endémiques.
• Aménagement des paysages agricoles et lutte contre la désertification.
• Respect du bien-être animal.
• Respect des conditions de travail et de la santé des travailleurs et des habitants. 
• Développement économique local.

Source: Géo.fr

  2) Les enjeux de l’Agriculture durable pour l’Afrique de l’Ouest

Favoriser une transition vers les techniques de production agro-écologiques est un enjeu primordial pour le développement durable en Afrique, surtout dans la région UEMOA-CEDEAO. En somme, Le contexte agricole de cette zone est particulièrement touché par les changements climatiques rendant ainsi l’insécurité alimentaire et nutritionnelle un problème alarmant dans la région. 

On estime à plus de 40 millions , le nombre de personnes en Afrique de l’Ouest menacées par la précarité alimentaire. 

L’Afrique dans son ensemble doit répondre à la croissance évolutive de sa population qui se voit doubler d’ici 2050. En réponse à cette forte demande, l’Afrique doit produire 70% de plus d’aliments d’ici 2050. 

L’agriculture subsaharienne est encore dominée par  des petites exploitations familiales. Celles-ci subissent les aléas du climat et l’instabilité des prix des cultures. C’est un facteur humain et économique non négligeable qui rend l’agriculture une source de revenus instable pour la population rurale. 

« Pour mettre l’agriculture en situation de répondre aux défis du continent, l’accès aux marchés, le développement des filières et la mise en place de chaînes de commercialisation modernes doivent être considérés comme un axe prioritaire des stratégies de croissance accélérée et de réduction de la pauvreté. » – Fraternité Matin

3) La Côte d’Ivoire et l’ agriculture durable 

Constat en Côte d’Ivoire

Depuis les années 60, l’agriculture intensive est pratiquée sur l’ensemble du territoire mondial pour favoriser les rendements agricoles; ce qui entraîne l’épuisement des sols et une forte pollution environnementale. Le cas de la Côte d’Ivoire est un exemple très représentatif des conséquences de l’agriculture intensive. En effet, en 2020 La Côte d’Ivoire a perdu plus de 90% de son couvert forestier ces 60 dernières années.

Depuis 2017, financé par l’Agence française de développement (AFD) et la CEDEAO, le projet « Favoriser une agriculture durable en Côte d’Ivoire » cible les producteurs des régions rurales. En effet,  le projet vise à les former à mieux cultiver leur terre. Le but étant d’améliorer leur sécurité alimentaire et d’augmenter leurs revenus.

Les objectifs de ce projet sont les suivants: 

• Renforcer la durabilité économique des filières et notamment les revenus des producteurs ( réhabilitation et l’extension de trois aménagements hydro-agricoles dans la zone de Korhogo pour produire, sur environ 1420 ha, du riz mais aussi du maïs et du maraîchage).
• Réhabiliter 216 km de pistes agricoles dans les zones de production de la filière anacarde et coton, en complément des financements apportés par le premier C2D.
• Renforcer le conseil en gestion auprès des producteurs et de leurs organisations avec la mise en place de centres de conseil en gestion sur quelques filières pilotes.
• Mettre à disposition des acteurs du développement publics et privés d’outils innovants pour la préservation des ressources naturelle ;
• Renforcer le rôle régulateur de l’État.

Sources: AFD

CONCLUSION

En conclusion, La révolution technologique en Afrique est un élément déclencheur au développement durable. En effet Passer à une agriculture de précision serait un moyen pour renforcer l’agriculture durable en Côte d’Ivoire. De ce fait, Des solutions innovantes ont été mises en place ces dernières années pour optimiser le rendement agricole tout en respectant les limites écologiques de l’environnement.  

http://https://www.youtube.com/watch?v=ntPtfO7mqNk&t=201s